Ça y est, les vacances sont bel et bien terminées…
…Mais la bonne nouvelle, c’est que le blog fait sa rentrée !
Une rentrée pleine de surprises et de belles rencontres
comme celle avec Margaux, créatrice de la marque Saisons.
Des créations textiles réalisées à la main, parfaites pour embellir le quotidien :
un univers poétique et délicat !
Des Contours en liberty déclinés dans des formes
qui nous parlent : nuage, baguette de fée, étoile, couronne, ailes, maison…
Et aussi d’adorables patères en bois imaginées en collaboration avec « aime comme Marie ».
Je vous laisse découvrir son portrait frais et inspirant !
L’occasion d’en savoir plus sur cette jeune femme pétillante et pleine d’humour
qui m’a gentiment reçue chez elle.
Do de Fafaille Studio : Margaux, peux-tu nous parler de la formation que tu as suivi ?
Margaux : Une formation qui n’a strictement rien à voir avec ce que je fais aujourd’hui puisque j’ai un Master en Littérature Française. J’ai toujours aimé lire et écrire et ça fait toujours partie de mon quotidien de travail, c’est finalement réemployé autrement. Et avant d’être dans ce milieu-là, j’étais responsable d’une boutique de chaussures donc vraiment rien à voir !
FS : La couture, ça a commencé comment pour toi ?
M : Je suis arrivée à la couture par goût personnel. J’ai toujours été attirée par les loisirs créatifs depuis toute petite. Je suis tombée dans la marmite des blogs il y a 5 à 6 ans quand ils étaient en plein essor. Je m’y suis remise à cette occasion-là. Ensuite, ça s’est accéléré avec le fait de rencontrer Marie (créatrice de aime comme Marie). On a pris les cours de modélisme ensemble. J’ai ouvert mon blog à cette époque-là et très rapidement on a eu le souhait de créer Deuxième Arrondissement. Ça a été une première étape, c’était très chouette de proposer des patrons. Et j’ai ressenti aussi une certaine frustration de donner à faire aux autres et de ne plus faire moi-même. C’est pour ça que je me suis réorientée encore un petit peu et que j’ai créé Saisons même si Deuxième Arrondissement continue d’exister, à un rythme un peu moins soutenu que les deux premières années. Là, c’est plus à l’envie.
FS : Depuis combien de temps tiens-tu ton blog Depuis toi ? Et qu’est-ce qui t’as amené à en ouvrir un ?
M : Le fait de suivre les blogs des autres ! J’avais l’impression que si j’en faisais un, ce serait un de plus parmi d’autres et qu’il n’aurait pas forcément de valeur ajoutée. Et puis en rencontrant Marie, elle m’a dit « Si fais-le, fais-le pour te faire plaisir. Tu verras bien ce que ça donne ». Et puis finalement, je me suis prise au jeu. Je ne sais toujours pas s’il a apporté quelque chose de particulier ou s’il a un petit quelque chose de plus. Mais toujours est-il que moi je me suis beaucoup amusée. C’ est une sorte d’émulation. Ça entretient le désir de coudre et de créer des choses. Parce qu’on se dit : « Ben tiens, je ferais bien tel billet, j’avais tel projet. C’est l’occasion de faire un nouvel article ». Ça motive, ça aide à garder le rythme. Entre tout ça, j’ai eu deux bébés et créé une société. Maintenant le blog est un peu silencieux mais je ne désespère pas que ça reprenne un jour.
FS : A qui fait référence le nom de ton blog « Depuis toi » ?
M : Il s’appelle Depuis toi parce que c’est en rapport avec ma fille. Comme beaucoup beaucoup de jeunes femmes, j’ai eu plus de temps pour faire tout ça à partir du moment où j’étais en congé maternité. J’ai découvert les blogs à cette occasion-là. C’est depuis elle en fait.
FS : Tu travailles en binôme sur de nombreux projets avec Marie (deuxième arrondissement, patrons couture, livre DIY bracelets, objets déco…), peux-tu nous raconter votre rencontre ? Et ce qui vous a amenés à travailler ensemble ?
M : C’était un peu un hasard. Très peu de temps après mon aménagement à Colombes, il y a eu la Fête de la Cerise, et Marie exposait à ce moment-là. Du coup, je me promenais là un peu dans l’esprit de venir découvrir ce qui se faisait dans la ville où je venais d’emménager. Je lève les yeux et je vois la bannière du stand de Marie (un blog que je suivais). Je suis allée la voir, je me suis présentée, on a discuté quelques minutes autour de son blog. J’étais un peu la groupie. Et le courant est bien passé. Le même jour, je me suis inscrite aux cours de Jean-Marie Pujol à la Philotechnique. Et je suis repassée voir Marie pour lui en parler et elle m’a répondue : » Ah super, ok je viens ! » En fait, c’est en allant aux cours ensemble, qu’on est devenu d’abord amies.
Et ce qui a fait basculer notre relation dans la dimension travail, c’est quand j’ai été enceinte pour la deuxième fois, j’ai dit à Marie : « Maintenant que je me débrouille en couture et que j’ai suivi des cours, ce serait sympa que je sois un peu mieux habillée que la première fois, tu vas m’aider. » J’avais envie d’être habillée comme je m’habillais le reste du temps. Mais je ne trouvais pas de patrons de grossesse vraiment modernes qui collent à mes envies de mode. C’était vraiment une idée lancée comme ça au départ. Et Marie m’a dit : « Ok, on va créer des modèles et diffuser des patrons ». Et c’est devenu deuxième arrondissement. On a commencé très vite à travailler sur des patrons de grossesse pas gnangnan, bien tendance. Et ensuite, ça a été très vite puisque avant la naissance d’Arsène, on a quand même eu le temps de sortir nos 6 premiers patrons. On a bien carburé parce qu’on savait qu’après une fois qu’il serait là, ce serait plus compliqué…
Dans la foulée, Marie s’est dit qu’elle pourrait aussi faire ce travail pour des patrons femmes (pas enceintes). Je l’ai laissée monter son projet de son côté aussi. Mais elle m’a demandée mon aide pour les explications des patrons. Et là effectivement, le côté lecture/écriture m’a bien aidée…Ça me demande du travail mais je pense avoir une compétence particulière pour essayer d’expliciter, mettre les choses au clair. Et on nous a assez souvent complimentées sur la qualité des explications qui ne seraient rien sans les schémas de Marie. C’est vraiment un travail réalisé en synergie, en binôme. Encore aujourd’hui, je suis « dans l’ombre » des patrons aime comme Marie pour l’écriture des textes. Voilà c’est comme ça que tout a commencé !
FS : Selon toi, qu’est-ce qui a fait votre succès ?
M : On était un petit peu parmi les premières. Il y avait les institutions Burda, Citronille (les grands « monuments » !). En patrons pochettes, à cette époque-là, il y en avait très peu, notamment pour femmes. On a commencé à un moment où c’était plus facile et plus visible parce qu’on était un peu toutes seules. Durant les cinq dernières années, l’offre a explosé. Aujourd’hui, il y a de plus en plus de créatrices indépendantes et c’est très bien parce que ça enrichit ce milieu. Et l’autre aspect qui fait que ça a marché, à mon avis, c’est surtout qu’on l’a toujours fait avec énormément de cœur et d’honnêteté. Et on fonctionne à l’envie, on fait ce qu’on aime. C’est facile de porter un projet quand on est intimement convaincu par ce que l’on fait. Les patrons de Marie sont les vêtements qu’elle porte tous les jours. Et pour Deuxième Arrondissement, je me suis vraiment constituée mon dressing de rêve pour la grossesse.
FS : Tu as ouvert ta boutique Saisons en début d’année, comment est née cette envie ?
M : Le désir de faire soi-même ou d’être à l’initiative d’un projet, de retravailler avec mes mains et pas simplement proposer aux autres du patron, du DIY s’est fait plus présent et mes enfants avaient grandi, j’ai donc retrouvé du temps. Ça s’appelle Saisons parce que tout ce qu’on fait avec nos mains via la sphère créative (blogs, Instagram…), c’est un très bon moyen de rythmer le temps, de marquer les époques, nos époques personnelles (telle robe que j’ai cousu pour Daphné me rappelle telle époque de ma vie). Ca s’appelle Saisons aussi un peu pour ça. J’aimais l’idée de créer des objets et de marquer le fil du temps avec des choses tangibles. Comme une photo créative des envies du moment. Et c’est pour ça que j’essaie de renouveler les collections au rythme des saisons parce que nos envies changent, ça permet de se renouveler. C’est une émulation, un petit challenge de se dire : « de quoi on aura envie cet hiver ? »
FS : Quelles sont tes sources d’inspiration pour créer, innover, réinventer ?
M : Je n’ai pas l’impression d’inventer des choses. J’ai un univers à moi, une personnalité créative. Pour les contours, j’étais assez contente de mon coup parce que c’était chouette, pas encore trop vu. Les formes sont relativement personnelles et inédites. Pour l’inspiration, je trouve qu’en travaillant dans ce milieu-là, on est privilégié. On baigne dans un milieu plein de créativité. Tous les gens qu’on croise par l’intermédiaire des blogs ou des salons, sont des mines d’idées, de couleurs, de tissus, d’inventivité. C’est Pinterest, Instagram, mes enfants, les catalogues, les nouvelles collections liberty. C’est l’univers dans lequel on baigne toutes à partir du moment où on met le pied dans la marmite des blogs.
FS : Et tu prévois de nouvelles formes pour les contours ?
M : Oui, pour ne pas tomber dans le côté cucul (avec le liberty, le risque n’est jamais très loin…), il y aura une collection un peu spéciale de mots doux (qui n’en sont pas)…Il y aura des gros mots, un peu de vulgarité. Je trouve ça très drôle de dire « Fuck » avec du liberty ! Et je prends aussi des commandes : quand on me demande le prénom d’une petite fille ou un « bienvenue bébé », je le fais bien sûr et avec plaisir ! Parmi mes nouveaux produits, il y aura une gamme autour du tissu lange, interprété sous diverses formes, pas forcément que pour les bébés.
FS : Avec Marie, vous avez l’art et la manière de manier le second degré que l’on retrouve notamment dans le nom donné à votre dernier t-shirt le « Teesh des Dindes », d’où vient ce nom ?
M : Parce que j’appelle toujours Marie par un nom de volatile (ma caille, ma dinde, ma poule), ça fait longtemps en fait ! On a pris l’habitude de s’appeler comme ça l’une l’autre. Et puis, ça s’est un peu élargi à un groupe de copines. Quand on fait une soirée, c’est souvent #teamdesdindes sur Instagram. C’est devenu du coup une sorte de terme générique. Les gens nous appellent comme ça « Salut les dindes ! » Nous on le prend très bien, puisqu’on est à l’initiative du truc. C’est un jeu ! Quand le projet du t-shirt s’est dessiné et qu’on a choisi ce visuel et ce texte là, c’est vraiment nous. C’était pas du tout au premier degré pour parler de papa et maman (même si on les adore). Mais c’était pour parodier un discours de remise des prix. C’est l’attitude de pintade ultime. Le « Teesh des Dindes » s’est imposé à ce moment-là.
FS : Tu fourmilles de projets, pas trop difficile de mener de front vie familiale et professionnelle ?
M : Si, c’est ça le plus difficile ! Les idées, les envies, elles viennent. Les mettre en oeuvre, c’est parfois un peu « challenging » mais on y arrive ! Mais faire cohabiter tout ça avec une maison, un mari, deux enfants, parfois c’est compliqué ! Mon challenge à moi il est là. Réussir à allier tout ça sans que personne ne soit lésé dans la bataille. Parce que quand je travaille trop, je suis contente car mes projets avancent mais j’ai l’impression aussi de passer à côté de quelque chose. Et quand je suis trop accaparée par mes enfants, je suis frustée parce que je n’arrive pas à avancer comme je veux. C’est une espèce de jeu d’équilibriste qui n’est jamais gagné. Il y a des moments où ça fonctionne et quand on croit avoir trouvé une sorte de recette qui va fonctionner, les équilibres changent, il y a une nouvelle donne. Mais en même temps, j’ai la chance de pouvoir vraiment profiter de mes enfants, de travailler pour moi et à un rythme qui est choisi. Mais au moins, si un de mes enfants est malade, ce n’est pas un problème de le cocooner pendant une journée.
FS : En plus de la couture, tu crochètes. Comment as-tu appris ?
M : J’ai appris toute seule. Ma grand-mère m’avait appris à tricoter et crocheter un peu quand j’étais petite mais je ne me souvenais plus de tout ça. J’ai réappris comme beaucoup de nanas en regardant sur You Tube, Internet. Et en regardant le geste est revenu assez facilement. Avoir envie de faire tel projet même si on ne connaît pas tel point, ça motive. Et on avance. J’ai appris comme ça sur le tas. J’ai moins le temps de crocheter maintenant parce que c’est une activité hyper consommatrice de temps mais je retrouve ce plaisir-là en donnant des cours effectivement à l’atelier de Marie. Et aussi parce qu’on se réunit une fois par mois pour Maille à partir, le tricothé qu’on a monté à Colombes.
FS : Quelles sont les surprises que tu nous réserves d’ici la fin de l’année ?
M : J’ai déjà donné quelques indices ! Si, il y a une petite chose dont je n’ai pas parlé, il y a de fortes probabilités pour que des contours dorés arrivent à la rentrée histoire de changer un peu du liberty. J’adore le doré, il y en a pas mal chez moi.
FS : Quels sont les conseils (pro et perso) que tu pourraient donner aux personnes qui souhaitent se lancer dans l’entrepreneuriat créatif ?
M : Les conseils pro, ce serait de bien s’entourer et de poser les bonnes questions avant de commencer. Ne pas hésiter à se renseigner auprès de personnes qui ont suivi le même parcours et à la Chambre des Métiers. J’aurai tendance à dire de bien réfléchir avant de sauter le pas. Est-ce qu’on se sent capable de porter un projet ? Ça revient à créer une société et c’est un investissement personnel et financier très important. Est-ce qu’on a envie de faire d’une passion un métier ? Et est-ce qu’on se sent capable de prendre le risque de transformer cette passion en contrainte ? Il y a une différence entre coudre des robes pour sa petite fille et adorer ça et subitement avoir des impératifs de commandes. Parfois, la passion se dilue dans les obligations professionnelles. Réfléchir et bien ficeler son projet avant de se lancer, ça c’est mon conseil pro.
Et pour le conseil perso, si vous vous lancez et que vous travaillez de chez vous (comme c’est mon cas), ne laissez personne vous dire que vous ne travaillez pas parce que vous êtes à la maison ! Battez-vous, ne lancez pas de lessive sur votre temps de travail. Ça c’est un peu difficile d’apprendre à faire la distinction entre être à la maison parce qu’on est en congé et travailler depuis la maison… et ensuite de faire comprendre cette distinction à votre entourage.
FS : Margaux, je te propose maintenant de passer au questionnaire « Fafaille Studio » :
Un adjectif pour te définir ? Je dirai fantaisiste. Je ne sais pas si ça se perçoit de l’extérieur mais moi je me sens un peu folle ! Gentiment folle… Je donne l’impression d’être parfois très sérieuse. En fait, je suis fun !
J’ai toujours envie de rire, de plaisanter. J’ai des idées particulièrement mal placées… J’aime bien ce contraste entre mes extérieurs de femme bien sous tout rapport et ma folie interne.
Ta couleur préférée ? Le noir
Ton moment de la journée préféré ? Le petit déjeuner
Plutôt ordonnée ou adepte du bazar ? Bazar ! Je prends sur moi énormément pour que ça ne se voit pas trop. Mais en vrai, je suis une véritable bordélique ! C’est ma nature profonde…contrariée !
Cigale ou fourmi ? Un peu des deux parce que c’est nécessaire. Une nature de cigale devenue fourmi l’âge venant et les responsabilités avec. Avec une vie de famille, on ne peut plus fonctionner exactement comme avant. C’est comme le bordel, c’est une nature contrariée. Au fond de moi, je suis une cigale !
Ta devise ? C’est compliqué. Je pense que j’en ai plein et que je vais puiser dans mes tiroirs de devises en fonction de la situation du jour. Mais globalement, c’est de toujours continuer d’espérer. Toujours y croire, croire en ses rêves, en ses envies. Ça vaut le coup ! Si je devais résumer, ce serait plus souvent celle-là.
Ce qui te touche le plus ? C’est quand j’ai l’impression d’être vraiment comprise par quelqu’un. Quand j’ai l’impression que je n’ai pas à expliquer qui je suis, quand il n’y a pas de malentendus, ni dans mes intentions, ni mes pensées. Ça, ça m’émeut !
Ce que tu détestes par dessus tout ? La malveillance. Les gens qui sont méchants pour être méchants qui font du mal. Ça nous arrive à tous d’être maladroits. On est tous le con de quelqu’un mais souvent on ne fait pas exprès. Par contre, j’ai assez peu de patience avec les gens qui font exprès.
Ce que tu aimes le plus dans ton métier ? La liberté de faire ce que je fais, la très grande marge de liberté que j’ai pour faire ce qui me plaît !
Ton addiction ? La plus évidente, c’est que je fume mais le truc qui fait pas de mal à la santé, les chaussures et les sacs à main.
La tenue dans laquelle tu te sens le mieux ? Jean, escarpins, blazer
Ton dernier achat mode ? Un maillot de bain. Je suis très fière de proclamer qu’après des années de recherche, j’ai trouvé mon maillot de bain parfait ! Je l’ai trouvé sur Asos : un maillot une pièce.
Ton dernier achat déco ? C’est cette petite lampe au crochet que j’adore et que j’ai achetée sur le site le Repère des Belettes. J’adore cette lampe, c’était un coup de cœur. Elle et moi c’était une évidence ! Elle est au crochet, déjà séduction maximale. Elle est moutarde comme à peu près 97% des objets déco chez moi. Et cette grosse ampoule nue…
Ta wishlist du moment ? Des petites robes légères il fait trop chaud ! Côté pro : nouveaux cordons, plus de liberty, nouveaux tissus un peu exclusifs…
Ton porte-bonheur ? J’en n’ai pas. Si, mon tatouage un diamant (sur la main) qui est là pour me rappeler que les jolies choses ça demande du travail. Un diamant quand ça sort brut, c’est pas aussi joli que lorsque il est monté sur une bague Tiffany… Ça m’aide à me rappeler que même si une situation paraît un peu moche : avec un peu de boulot, y a des chances qu’on arrive à en faire quelque chose de chouette. Le fait qu’il soit là et qu’il me le rappelle tous les jours, ça m’aide à avancer.
Ta prochaine destination vacances ? La Vendée
Ta manie ? Je me passe la main dans les cheveux un nombre incalculable de fois dans une journée et je fume trop.
Ton plat préféré ? Le rôti de bœuf bien saignant
Ton côté garçon manqué ? Je sais pas si je peux dire ça ici mais en matière de sexe, je fonctionne comme un homme. Je crois que c’est mon seul côté garçon manqué. Sinon, je suis la vraie pintade.
Toi dans 5 ans ? Je me souhaite d’être aussi heureuse et épanouie que maintenant. Parce qu’en ce moment, c’est vraiment bien et ça ne l’a pas toujours été. Je me vois à la tête d’un Saisons qui aura grandi, bien poussé comme mon troisième bébé qu’il est. J’espère que ça aura pris la direction que je souhaite. Et puis si c’est pas Saisons, j’espère être à nouveau dans un projet enthousiasmant parce que je crois en fait que c’est ça qui me fait avancer.
Un petit mot pour les lecteurs Fafaille Studio ? Qu’ils n’hésitent pas à m’envoyer un petit mail s’ils ont une demande particulière de Contour pour Saisons, s’ils ont des envies.
J’ai hâte de les croiser sur ma route si jamais ils se manifestent. Si jamais quelqu’un me connaît, rencontre mon univers via ton blog, je serai ravie qu’il me le fasse savoir. J’aime bien connaître les gens derrière les commandes et l’ordinateur.
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J’aime beaucoup l’utilisation du liberty pour customiser des formes mais surtout pour les cintres 🙂